L’actu du 30 novembre 2022 /
Le Parlement et le Conseil sont parvenus à un accord mi novembre sur le budget de l’Union européenne. Ce dernier a ensuite été officiellement voté en session plénière à Strasbourg par les eurodéputés a une très large majorité des voix le 23 novembre dernier. Au total, l’UE dépensera 186,6 milliards d’euros en 2023.
C’est un budget en légère augmentation d’1% par rapport à 2022 qui a été adopté par les États membres — réunis au Conseil — et le Parlement européen. Les plus gros montants restent alloués à la politique de cohésion (environ 70 milliards d’euros), à la politique agricole (environ 50 milliards d’euros) et aux soutiens des pays voisins (17 milliards d’euros). Mais c’est bien la crise de l’énergie et la guerre en Ukraine qui ont permis aux eurodéputés de convaincre le Conseil d’augmenter le budget. La Commission, elle même, avait rectifié à la hausse sa proposition initiale de budget pour 2023, en octobre.
« Plus d’un milliard d’euros de plus pour réduire les prix de l’énergie, pour amortir les effets de la guerre, aider nos alliés de l’est et du sud et pour être autonomes au niveau de la défense. Voilà ce pour quoi nous nous sommes battus et ce que nous avons obtenu », a déclaré le négociateur du budget au Parlement, le centriste roumain Nicolae Ştefănuță.
Le Conseil est souvent le plus réticent à rehausser les enveloppes financières de l’UE car ce sont en grande partie les Etats membres qui contribuent (en plus de quelques recettes issues de la TVA ou d’autres taxes comme celle sur le plastique) à financer le budget de l’Union européenne.
Les marges de manœuvre pour négocier cette enveloppe pour 2023 étaient limitées car cette dernière doit impérativement s’inscrire dans un cadre budgétaire négocié pour sept ans, pour la période 2021-2027. Initialement doté d’un peu plus de 1 000 milliards d’euros, le budget sur sept ans avait toutefois été gonflé de 750 milliards supplémentaires pour faire face à la crise du Covid 19. Une somme réunis en partie grâce à un emprunt commun des Vingt-Sept sur les marchés financiers.
Les priorités qui feront l’objet d’investissements massifs dans l’année à venir sont donc l’atténuation des conséquences migratoires dans l’UE, de la guerre menée par la Russie en Ukraine ; le soutien à la reprise de l’économie dans une Union où la reprise de la pandémie de covid menace toujours et, toujours, la continuation des priorités affichées par la Commission européenne au début de son mandat : la croissance verte et le développement massif du numérique.
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